BUKAVU:LES TRACASSERIES ROUTIERS "FAITS UN RAGE" DANS LA VILLE DE BUKAVU PAR LE PCR.

Bukavu/chef lieux du SUD KIVU la Police de Circulation Routière pointée du doigt dans les tracasseries sur la route.

Des conducteurs des véhicules continuent d’être victimes des tracasseries de la part des éléments de la police de circulation routière PCR dans la ville de Bukavu ces derniers temps.

L’alerte est du mouvement citoyen Bloc Uni pour le Développement du Congo BUDC et contenue dans un document adressé au commissaire provincial de la police 

Dans ce document, le BUDC renseigne que ces tracasseries sont enregistrées principalement sur les axes Bagira, Place de l’indépendance, Rond-point ISP et au marché de Nguba.

Pour Byamungo Kazimiri militant de ce mouvement citoyen, le contrôle des documents de bords effectué par les policiers de roulage n’est pas une mauvaise chose mais cela doit se faire avec courtoisie et dans le respect des normes et la non violence.

Il explique que les chauffeurs des véhicules de transport en commun et les privés ont désormais du mal à effectuer leurs courses journalières car ils sont tout le temps arrêtés par les policiers de roulage qui les rançonnent même s’ils disposent des tous les documents de bord.

Dans une autre déclaration similaire, l’organisation des Taximans du Congo OTCO fustige le comportement des policiers qui aux moyens des pinces et couteaux perforent les pneus des véhicules et arrachent les plaques d’immatriculation.

Le secrétaire de l’OTCO Innocent Chomungabo dénonce également le surnombre d’éléments de la police qui exigent les documents y compris même ceux qui ne figurent pas dans l’unité chargée de la circulation routière.

En réaction, le commandant adjoint de la PCR à Bukavu le major Patrick Makalamba précise que les plaintes émanent surtout des chauffeurs et propriétaires des véhicules qui ne disposent pas des documents de bord.

Il ajoute que parfois les policiers de roulage sont sévères à l’endroit des chauffeurs qui garent leurs véhicules à des endroits non appropriés comme à la place de l’indépendance ou au marché de Nyawera.

Le major Patrick Makalamba rappelle que tout celui qui s’estime victime d’une quelconque tracasserie a le droit de se plaindre avec des évidences en utilisant même un numéro bien connu au lieu de faire des déclarations infondées.

            Par la Rédaction 🎙️🇨🇩